lundi 11 novembre 2013

Peter Statsny : « Québec occupera toujours une place spéciale dans mon cœur »

Peter Stastny a été l'un des joueurs offensifs des plus dominants de la Ligue nationale de hockey (LNH) ; au cours des années 1980, il a été le deuxième joueur le plus productif du circuit après le légendaire, Wayne Gretzky. Au moment de sa retraite en 1995, Peter était le meilleur pointeur européen avec 450 buts et 1 239 points en 977 matchs avec les Nordiques de Québec, les Devils du New Jersey et les Blues de Saint Louis.

Alors que l’équipe nationale de Tchécoslovaquie disputait un tournoi à Innsbruck en 1980, Peter Stastny et son frère Anton prirent la décision de passer à l’Ouest. Leur arrivée à Québec est le résultat d’une opération spectaculaire orchestrée et dirigée de main de maître par Marcel Aubut et son équipe. Une décision qui changera la vie de Peter et qui aura un impact important sur la destinée des Nordiques de Québec.

De plus, en fuyant sa Tchécoslovaquie natale pour jouer dans la LNH, il a déclenché une vague, qui a fait que plusieurs joueurs européens se sont joints à la Ligue nationale, changeant à jamais le visage du hockey nord-américain.
Sa première saison a été la plus difficile, avoue Peter. Peu habitué au grand nombre de matchs joués et à l’intensité du jeu dans la LNH, il était épuisé à Noël. Par contre, la pause du match des étoiles de 1981 arrive à point et il connaît un regain d’énergie, dès lors, son jeu dans la seconde moitié de la saison a été phénoménal. Au cours de deux matchs consécutifs contre Vancouver et Washington, lui et son frère Anton ont amassé un total combiné de 28 points. Les 16 points qu’ils ont marqués dans le match contre Washington demeurent toujours comme un record pour une partie sur la route. Stastny a conclu sa saison inaugurale avec 39 buts et 109 points, il a été nommé recrue par excellence de la LNH et se voyait attribuer le trophée Calder.

Sa deuxième saison, avec 46 buts et 139 points, a été la plus productive de sa carrière. Peter connaîtra au total sept saisons, dont six consécutives, de 100 points ou plus dans la LNH. Celui qui a été l’un des principaux acteurs de la rivalité Canadiens-Nordiques, mena la formation québécoise à deux finales d’association et deux victoires des siens (en 1982 et en 1985) sur Montréal en séries éliminatoires.

Sur la scène internationale, Peter Statsny fut un joueur accompli. Il représenta la Tchécoslovaquie à la coupe Canada en 1976 et aux Jeux olympiques de Lake Placid en 1980. Il fut double médaillé d'or (1976, 1977) et double médaillé d'argent (1978, 1979) aux championnats du monde de hockey. Après avoir fui la Tchécoslovaquie en 1980, Peter obtint la citoyenneté canadienne et participa à la coupe Canada en 1984, qu'il remporta. De plus, il participa aux Jeux olympiques de Lillehammer en 1994 pour la Slovaquie.


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En 1998, Peter Stastny a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en même temps que son ancien coéquipier et membre du Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec, Michel Goulet.

La plus grande fierté de Peter est et sera toujours sa famille : son épouse Darina et leurs quatre enfants : Katarina, Yan, Kristina et Paul. Les deux garçons, Paul et Yan, ont suivi les traces du paternel et font carrière au hockey, Paul évoluant avec l’Avalanche du Colorado depuis 2006. Notons que Paul et Yan, nés à Québec et ayant grandi à Saint Louis, ont représenté les États-Unis sur la scène internationale. La famille est donc la première famille de hockey qui a la distinction d’avoir représenté quatre pays différents (Tchécoslovaquie, Canada, Slovaquie et les États-Unis) sur la scène internationale.

De dire notre intronisé, « Québec occupera toujours une place spéciale dans mon cœur. Mes quatre enfants sont nés ici et nous avons créé des amitiés pour la vie et des souvenirs incroyables dans cette ville merveilleuse. Je serai toujours chez moi à Québec. »

Homme de principe et grand leader, Peter Stastny est aujourd’hui député de la Slovaquie au parlement européen à Bruxelles et il continue d’être impliqué dans le hockey, avec l’équipe nationale slovaque.
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Peter Stastny sera intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec, le 12 novembre prochain, en compagnie de Chantal Petitclerc, Marilou Cousineau, John Limniatis, Gary Carter et Maurice Leclerc.

MOLSON COORS - MERCI de votre COMMANDITE d’un INTRONISÉ

Merci à Molson Coors de parrainer l’intronisation de Peter Stastny (hockey) lors du Gala du Panthéon du 12 novembre.

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dimanche 10 novembre 2013

Gary Carter : Une carrière derrière le marbre hors du commun



Né le 8 avril 1954 à Culver City en Californie, Gary Edmund Carter est choisi par les Expos de Montréal au troisième tour du repêchage amateur de 1972. Après avoir joué en 1973 avec les Carnavals de Québec et dans le baseball AAA en 1974, Carter fait le saut dans les Grandes ligues avec Montréal à la fin de la saison 1974. On l’utilise comme receveur suppléant mais également au champ extérieur. Il termine deuxième au scrutin de la recrue de l’année en 1975 et obtient le poste de receveur régulier des Expos lors de la saison 1977.

Commence alors une carrière derrière le marbre hors du commun. En 1977, il cogne 31 circuits et fait produire 84 points en plus de maintenir une moyenne au bâton de .284. Son enthousiasme sur le losange le rend populaire auprès des partisans des Expos qui le surnomment « le Kid ». En 1980, il termine deuxième pour l’obtention du titre de joueur le plus utile de la Ligue Nationale en vertu de ses 29 circuits et ses 101 points produits. Après une saison de rêve en 1984 où il frappe 27 circuits et où il obtient un sommet personnel de 106 points produits, la direction des Expos, l’échange au Mets de New York.

À sa première saison avec les Mets, il termine troisième au scrutin du joueur le plus utile de la Ligue en plus d’aider sa nouvelle équipe à  remporter le championnat de la Ligue nationale puis la Série mondiale, la seule de sa carrière. Des maux de genoux chroniques lui font perdre son efficacité au bâton et en 1989 il est libéré par les Mets. Il trouve du boulot auprès des Giants de San Francisco en 1990 et des Dodgers de Los Angeles en 1991 et retourne finalement jouer une dernière saison avec les Expos avant de prendre sa retraite à la fin de la saison 1992, sa douzième avec l’équipe.

Carter est avec Johnny Bench le meilleur receveur de sa génération. Au court d’une carrière de 19 saisons, il remporte trois gants dorés, frappe 324 circuits et participe au match des étoiles 11 fois. Il est nommé joueur le plus utile de cette classique deux fois. Il est élu au temple de la renommé du baseball en 2003, seulement le 14e receveur de l’histoire à être honoré de la sorte. Atteint d’un cancer au cerveau, il décède le 16 février 2012 à l’âge de 57 ans. L’année suivante, la ville de Montréal l’honore en donnant son nom au terrain de baseball du Parc Ahuntsic.
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Born on April 8, 1954 in Culver City, California, Gary Edmund Carter was with Johnny Bench the best catcher of his generation. Drafted by the Montreal Expos in 1972, he made his major League debut with the club in 1974. He became the Expos’ regular catcher after the 1976 season. His enthusiasm on the diamond made him popular with fans and for that people called him "The Kid." Equally good in defense and offense, Carter immediately got brilliant statistics. In 1980, he placed second in the National League’s Most Valuable Player ballot with 29 homeruns and 101 RBIs but after a dream season in 1984 in which he posted a career-high 106 RBIs, the Expos traded him to the New York Mets before the 1985 season began.

In 1986, he helped the Mets win the National League championship and then the World Series. Chronic knee problems slowed him down considerably after that and he was released by the Mets in 1989. After stints with the San Francisco Giants and the Los Angeles Dodgers he returned to Montreal in 1992 in order to play one last season with the Expos before retiring. In a career that spanned 19 seasons (12 with the Expos), he won three gold gloves, hit 324 homeruns and played in 11 all-star games, being named MVP twice. He was elected to the Baseball Hall of Fame in 2003, only the 14th catcher in history to be so honored. He died of brain cancer on February 16, 2012. He was only 57.  The following year, the city of Montreal renamed its Parc Ahuntsic baseball field after him.

- Patrick Carpentier, historien spécialisé en baseball.
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Gary Carter sera intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec, le 12 novembre prochain, en compagnie de Chantal Petitclerc, Marilou Cousineau, John Limniatis, Peter Stastny et Maurice Leclerc.

RDS - MERCI de votre COMMANDITE d’un INTRONISÉ

Merci à RDS de parrainer l’intronisation de Gary Carter (baseball) lors du Gala du Panthéon du 12 novembre.
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jeudi 7 novembre 2013

Marilou Cousineau « Le rayon de soleil » qui a marqué la gymnastique au Québec

Née à Repentigny, le 19 septembre 1978, Marilou Cousineau a débuté la gymnastique artistique à l’âge de 5 ans et dès l’âge de 9 ans, elle se joignait au prestigieux club Gymnix et c’est à ce jeune âge qu’elle devenait la première Québécoise à exécuter un double salto arrière au sol lors d’une compétition! Deux ans plus tard, elle participait à sa première compétition internationale, le trophée Massilia disputé à Marseille.

Championne québécoise de niveau novice en 1990 et de niveau junior en 1991. En 1993, elle est sacrée championne canadienne senior. Cousineau fut membre de l’équipe nationale senior féminine, représentant le Canada à plusieurs compétitions internationales, dont à cinq éditions des championnats du monde. À ce jour, Marilou détient toujours cette marque canadienne.

Aux championnats mondiaux, elle a pris part à ceux de Birmingham en Angleterre en 1993, de Brisbane en Australie en 1994, de Dortmund en Allemagne en 1994, de Sabaye au Japon en 1995 et à ceux de San Juan à Porto Rico en 1996. À Brisbane, Cousineau s’est classée en 24e position du concours multiple individuel, en 17e  position au sol et au 18e rang aux barres asymétriques.

La plus prestigieuse médaille de sa carrière, Cousineau l’a obtenu aux Internationaux de France en 1996, alors qu’elle a terminé au deuxième rang au cheval sautoir ; elle réussissait une meilleure prestation à cet engin que la co-championne du monde.
En 1994, Marilou Cousineau a laissé sa marque dans l’univers de la gymnastique québécoise alors qu’elle est devenue la première Québécoise à inscrire son nom dans le code de pointage de la fédération internationale de gymnastique avec un élément acrobatique innovateur à la poutre. Cette manœuvre sera nommée « le Cousineau ».

Au terme de sa carrière en gymnastique, Cousineau fut artiste-acrobate pour le spectacle La Nouba du Cirque du Soleil présenté à Walt Disney World. Elle est maintenant coordonnatrice et enseignante en arts du cirque pour l’École nationale de cirque.

Tout au long de sa carrière Marilou a accumulé les honneurs. En 1988, elle fut récipiendaire du Mercurialis de l’année par le club Gymnix. Elle fut nommée l’athlète de l’année par le Fédération canadienne de gymnastique (1993-1994) et l’athlète de l’année par la Fédération de gymnastique du Québec (1996). De plus, elle a mérité le prix Marcel-Bonin en 1995 et le prix Philippe-Chartrand en 1996. En 2011, elle était récipiendaire du Prix Reconnaissance UQAM, décerné par la faculté des sciences.




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« Marilou a toujours été une petite fille dynamique et enjouée. Ce n’est pas pour rien que sa mère l’a surnommée «Son rayon de soleil» car elle a toujours illuminé son entourage. Sa passion pour la gymnastique, son désir de réussir, sa sensibilité et son émotivité ont fait de Marilou une gymnaste attachante ayant sa propre personnalité et son style. »
- Francine Bouffard, directrice et entraîneure au Club Gymnix
 
« Ce qui m’a accroché dès son audition, c’est ce regard  vif-argent tellement volontaire et cette belle énergie qu’elle transcendait, une vraie petite bombe. Je ne m’étais pas trompée ni sur la gymnaste ni sur la personne. Car au-delà des prouesses, Marilou se distingue par cette véracité qui transpire de toute sa personne. Son engagement à la poursuite de l’excellence a été à son image : pur et total. »
- Josée Cyr, entraîneure de Marilou

« Tout au long de sa carrière sportive, Marilou s’est démarquée par sa persévérance et son désir de gagner. Elle a toujours représenté le Québec avec fierté, autant sur la scène nationale que sur la scène internationale. Une belle personne qui mérite cet honneur. Bravo Marilou! »
- Sylvie Bernier, intronisée au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec.

«  Marilou s’est engagée au Cirque du Soleil dans le spectacle La Nouba avec la même volonté et le même déterminisme qu’elle l’a fait durant sa carrière de gymnaste. Non seulement elle a su être à la hauteur des standards de performance qui étaient demandés mais elle a su aussi signer son passage parmi nous d’un grand professionnalisme et d’une éthique de travail qui étaient à la hauteur de sa réputation d’excellence. Sa volonté est indéniable et ne s’est jamais démentie dans les moments de succès comme dans les moments les plus durs. »
- Bernard Petiot, vice-président casting et performance, Cirque du Soleil.
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Marilou Cousineau sera intronisée au Temple de la renommée des sports du Québec, le 12 novembre prochain, en compagnie de Chantal Petitclerc, Gary Carter, John Limniatis, Peter Stastny et Maurice Leclerc.

REPENTIGNY - MERCI de votre COMMANDITE d’un INTRONISÉ

Merci à REPENTIGNY de parrainer l’intronisation de Marilou Cousineau (gymnastique) lors du Gala du Panthéon du 12 novembre.

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mardi 5 novembre 2013

Chantal Petitclerc : «Détermination, attitude et passion»

Athlète exceptionnelle, Chantal Petitclerc est l'une des personnalités les plus titrées au Québec et au Canada. Elle fut la première athlète à remporter des médailles d'or aux Jeux olympiques, aux Jeux paralympiques et aux Jeux du Commonwealth. De plus, elle fut détentrice des records canadiens ou mondiaux sur 100 mètres, 200 mètres, 400 mètres, 800 mètres et 1 500 mètres. L’excellence, c’est ça.

Chantal est née le 15 décembre 1969 à Saint-Marc-des-Carrières, près de Québec. À 13 ans, un accident la prive de l’usage de ses jambes. C’est son professeur d’éduction physique à l’école secondaire, Gaston Jacques, qui la prend sous son aile et l’incite à la pratique sportive. Ce dernier aura une influence déterminante sur Chantal, puisqu’il la convaincra de pratiquer la natation pour développer sa force et sa résistance. Pour Chantal, c’est un premier contact avec le sport et l’entraînement. Quatre ans plus tard, elle découvre l’athlétisme en fauteuil roulant. Elle connaît une progression fulgurante et c’est le début d’une belle histoire et d’un enchaînement de succès sur la scène nationale et internationale.

De 1992 à 2008, elle a remporté 21 médailles aux Jeux paralympiques. À Barcelone en 1992, elle obtint deux médailles de bronze sur 200 mètres et sur 800 mètres. À Atlanta en 1996, elle récolta deux médailles d'or (100 mètres et 200 mètres) et trois médailles d'argent (400 mètres, 800 mètres et 1 500 mètres). Quatre ans plus tard aux Jeux paralympiques de Sydney, Petitclerc amassa deux médailles d'or (200 mètres et 800 mètres) ainsi que deux médailles d'argent (100 mètres et 400 mètres). Ses succès se poursuivirent à Athènes en 2004 où elle gagna cinq médailles d'or (100 mètres, 200 mètres, 400 mètres, 800 mètres et 1 500 mètres), alors qu'à Beijing en 2008, Petitclerc récolta encore une fois cinq médailles d'or, conservant les cinq titres qu'elle avait remportées à Athènes. Du jamais vu!

À cela s'ajoute, une médaille d'or sur 800 mètres (discipline officielle) aux Jeux du Commonwealth de Manchester en 2002, ainsi qu'une médaille d'or sur 800 mètres (en sport de démonstration) aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004. Lors des Jeux du Commonwealth de Melbourne en 2006, Petitclerc eut la distinction d'être le porte-drapeau du Canada lors des cérémonies d'ouverture.



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Son palmarès comprend également des victoires au marathon de Montréal en 1995 et au demi-marathon de Kushiro, au Japon en 1995. Aux championnats du monde d'athlétisme en fauteuil roulant en 2003, elle remporta trois médailles d'or (100 mètres, 200 mètres et 400 mètres) et une médaille de bronze (800 mètres).

Sa carrière sportive a pris une nouvelle tournure en 2012 alors qu'elle a accepté d'agir comme entraîneur et mentor de l'équipe britannique d'athlétisme paralympique, aux Jeux paralympiques de Londres. En septembre, elle a été nommée Chef de mission de l'équipe canadienne pour les Jeux du Commonwealth de Glascow en 2014. Conférencière très en demande, auteure du livre « 16 jours à Pékin », Chantal Petitclerc partage son histoire avec des dizaines de groupes chaque année, partout au Canada et à l’étranger. Elle participe aux travaux de différentes organisations du monde de l’athlétisme et du sport paralympique et s’implique activement comme porte-parole du Défi Sportif à Montréal ainsi que comme ambassadrice de l’organisme international Right to Play.
La carrière sportive de Chantal lui a valu un grand nombre d’honneurs et de distinctions, entre autres, d’être nommée Chevalier de l’Ordre du Québec, et Compagnon de l’ordre du Canada. Après ses succès aux Jeux paralympiques de Beijing, on lui remet le prestigieux trophée Lou Marsh à titre de l’athlète de l’année au Canada, elle est nommée athlète féminine de l’année du Comité international paralympique et personnalité sportive de l’année La Presse en 2008. Chantal fut également intronisée au « Canada’s Walk of Fame » et au Temple de la renommée des sports du Canada.

Maintenant c’est au tour du Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec d’honorer cette grande athlète et ambassadrice qui nous aura représentés de façon exemplaire de plus de 20 ans.


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Chantal Petitclerc sera intronisée au Temple de la renommée des sports du Québec, le 12 novembre prochain, en compagnie de Marilou Cousineau, Gary Carter, John Limniatis, Peter Stastny et Maurice Leclerc.

RIO TINTO ALCAN - MERCI de votre COMMANDITE d’un INTRONISÉ

Merci à RIO TINTO ALCAN de parrainer l’intronisation de Chantal Petitclerc (athlétisme en fauteuil roulant) lors du Gala du Panthéon du 12 novembre.


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vendredi 1 novembre 2013

Maurice Leclerc : plus de 60 ans d’implication dans le tennis

L’une des personnalités les plus influentes du tennis canadien, Maurice Leclerc a joué un rôle primordial dans le développement de ce sport. À titre de bénévole, il a passé plus de 60 ans à s’impliquer dans le monde du tennis comme officiel, organisateur, administrateur et promoteur.

Son implication au tennis débute par les fonctions d’officiel ; de 1947 à 1965, il est juge de lignes, puis arbitre à des compétitions au niveau provincial, national et même international ; à cette époque Leclerc est considéré comme l’un des meilleurs juges de lignes au Québec et au Canada. D’ailleurs en 1948, il devenait le premier Canadien à être admis au sein de la prestigieuse USLTA Umpires Association. Par la suite, il s’affaira à promouvoir l’arbitrage dans la province. Il adapta et traduit en français le très élaboré cours d’arbitrage américain. Leclerc est le premier formateur d’arbitres et de juges de lignes au Québec offrant des leçons partout au Québec. De plus, il fonda l’Association des arbitres et des juges de lignes du Québec en 1948 et en fut le premier président.

De 1949 à 1952, il accepta la présidence du développement des joueurs de niveau junior au sein de l’Association provinciale de tennis. Son leadership a permis à plusieurs joueurs de niveau junior de poursuivre leur carrière et d’atteindre leurs buts et dans plusieurs cas de dépasser leurs objectifs.

De 1950 à 1954, Leclerc est invité à arbitrer plusieurs compétitions de calibre international, dont plusieurs aux États-Unis. Il fut le premier Canadien à officier lors des championnats Volvo International, disputés au mont Washington dans le New Hampshire. Il officiera aussi aux Championnats américains en salle (U.S. Indoor Nationals), disputés à Philadelphie, ainsi qu’aux Internationaux des États-Unis, alors tenus à Forest Hills. Leclerc a eu le privilège d’arbitrer des parties mettant aux prises de légendes telles que Rod Laver, Roy Emerson et Fred Stolle.



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La renommée de Leclerc fit en sorte qu’en 1969, on lui demande d’officier pour les compétitions de tennis lors de la première édition des Jeux d’été du Canada tenus à Halifax. En 1971 et 1972, on le retrouve comme arbitre du tournoi Rothmans WCT (World Championship Tennis) qui s’est déroulé au PEPS de l’Université Laval à Québec.

Au début des années 1970, Leclerc devint dirigeant. De 1973 à 1977, il agit comme président et directeur du tournoi Rothmans WCT disputé à Montréal ; Leclerc a réussi à convaincre les dirigeants de la compagnie Rothmans de tenir une étape de la WCT à Montréal, un marché tennistique sous exploité. En 1973, à titre de président du tournoi, il invita le joueur canadien le mieux classé à prendre part au tournoi : Richard Legendre.

En 1978, il joua un rôle clef dans la présentation du premier championnat de double de la WCT, négociant avec le magnat du pétrole et propriétaire des Chiefs de Kansas City (NFL), Lamar Hunt. Cette nouvelle compétition remplaça le tournoi Rothmans WCT et Leclerc en assumera la direction. Quel grand succès fut cette édition, avec la participation de Bjorn Borg, d’Arthur Ashe et pas moins de 22 journalistes européens couvraient le tournoi. Devant l’ampleur succès, le tournoi est déménagé à Londres l’année suivante!



De 1980 à 1983, il devient le premier président et directeur des Internationaux de tennis du Canada présentés pour la première fois à Montréal en 1980. Connus sous le nom des Internationaux Players’, cette compétition deviendra la coupe Rogers.
Leclerc fut aussi président du comité de sélection de l’équipe canadienne de la coupe Davis en 1964 et 1965. Il organisa des tournois à la ronde mettant aux prises les meilleures raquettes canadiennes afin de choisir les joueurs qui allaient faire équipe avec François Godbout et Keith Carpenter. Il fut aussi membre du comité organisateur des rencontres de la coupe Davis, qui ont attiré pas moins de 3 500 spectateurs sur trois jours.

Dans le cadre de l’Expo ’67, il collabora à l’organisation d’une importante démonstration de tennis présentée lors de la journée de l’Australie à la Place des Nations qui attira plus de 10 000 personnes.

Maurice Leclerc, ce grand bâtisseur, fait son entrée au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec.

DESJARDINS - MERCI de votre COMMANDITE d’un INTRONISÉ

Merci à DESJARDINS de parrainer l’intronisation de Maurice Leclerc (bâtisseur / tennis) lors du Gala du Panthéon du 12 novembre.

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mercredi 30 octobre 2013

John Limniatis « Un privilège pour moi de rejoindre tous ces grands du sport québécois »

Né à Athènes le 24 juin 1967. John est déménagé au Canada à l’âge de 10 ans et c’est grâce au sport qu’il a réussi à s’intégrer aux jeunes de son âge. En plus de jouer au soccer, il a aussi pratiqué le hockey de rue et il a excellé au baseball étant même invité à un camp d’entraînement au baseball de niveau AAA à l’âge de 14 ans. C’est à ce moment qu’il a dû faire un choix!

Il a opté pour le soccer, sa passion. Il a gravi les échelons avec succès et accéda au programme élite de la Fédération de soccer du Québec faisant entre autres partie de l’Équipe du Québec aux Jeux du Canada.

John a fait son entrée dans le programme national à l’âge de 16 ans. Il a par la suite été sélectionné à quarante-quatre (44) reprises au sein de l’équipe canadienne ; seulement vingt-cinq (25) joueurs dans l’histoire du soccer canadien ont quarante (40) sélections ou plus avec l’équipe nationale et il fait partie de ce groupe sélect. Il a notamment participé aux qualifications de la Coupe du monde de 1990, 1994 et 1998.

John Limniatis a fait ses débuts dans les rangs professionnels avec les Pionniers d’Ottawa dans la Ligue canadienne de soccer en 1987. Il a ensuite évolué cinq saisons en Grèce, soit quatre avec Aris Salonika (en première division) et une avec Panetolikos Agrinio (deuxième division). Son transfert d’Ottawa pour le club grec Aris Salonika, pour le montant de 80 000 $, a été le plus haut montant payé à l’époque pour l’obtention d’un joueur canadien.

John est revenu au Québec pour des raisons familiales. Il aurait voulu poursuivre sa carrière en Grèce puisque c’était son rêve d’enfance d’évoluer au « foot » dans son pays natal. Le club grec a fait beaucoup de pression pour le garder, mais pour lui, la famille était une priorité et l’Impact de Montréal sera son nouveau club.

Il a ainsi fait partie de l’édition inaugurale de l’Impact, en 1993 et de l’équipe qui a vaincu les Foxes du Colorado en finale et qui a ainsi remporté le championnat de la A-League en 1994. John a aussi aidé son équipe à remporter le championnat des saisons en 1995, 1996 et 1997.

Sur le plan individuel, il a été proclamé « défenseur de l’année » dans la A-League en 1996 et a aussi été choisi au sein de la première équipe d’étoiles de la ligue en 1997 et 1998. Il a connu ses saisons les plus occupées avec l’Impact en 1996 et 1997, passant plus de 2200 minutes sur le terrain à chacune de ces campagnes, aidant son équipe à présenter la meilleure défensive de la ligue au cours de ces deux années. 


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John a été capitaine de l’Impact de Montréal et a disputé un total de cent cinquante (150) matchs avec le Onze Montréalais. Efficace défensivement et excellent distributeur de ballon, il a joué le plus souvent à titre de défenseur central, mais aussi comme milieu de terrain. Son bouillant caractère a toujours été sa marque de commerce.

Il a évolua aussi au soccer intérieur dans la NPSL portant les couleurs de l’Attack de Kansas City de 1995 à 1997, avant de rejoindre l’Impact de Montréal de 1997 à 1999. Il a été nommé défenseur-recrue de la NPSL en 1995, défenseur de l’année en 1995 et 1996 et nommé sur l’équipe d’étoiles en 1996 et 1997.

Après sa carrière de joueur, John Limniatis a occupé les postes d’entraîneur adjoint, d’entraîneur-chef (en salle et extérieur) et de directeur des opérations avec l’Impact de Montréal. Il fut entraîneur au programme élite de la Fédération de soccer du Québec (2002-2003) et au Centre National de Haute Performance (2003-2004).

« C’est un grand privilège de rejoindre tous ces grands du sport québécois au Temple de la renommée, mais aussi un grand moment pour le soccer. Je souhaite que cet honneur que vous me faites, saura inspirer les joueurs et joueuses de soccer à se dépasser et qu'ils pourront un jour avoir aussi leur place dans ce Temple. »

- Michel Dugas, coordonnateur aux communications de la Fédération de soccer du Québec.

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John Limniatis sera intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec, le 12 novembre prochain, en compagnie de Chantal Petitclerc, Marilou Cousineau, Gary Carter, Peter Stastny et Maurice Leclerc.

CGI - MERCI de votre COMMANDITE d’un INTRONISÉ

Merci à CGI de parrainer l’intronisation de John Limniatis (athlète / soccer) lors du Gala du Panthéon du 12 novembre.

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mercredi 16 octobre 2013

À 28 jours du Gala!

Nous sommes à 28 jours du 23e Gala d'intronisation du Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec. Ça s'en vient vite!

Un petit « teaser ». La soirée va débuter par un très bel hommage à une personne qui a été le témoin des exploits de presque la moitié des intronisés de notre Temple.

Y serez-vous?

Pour vous procurer des billets : pantheondessports@gmail.com

jeudi 26 septembre 2013

Une invitation au 23e Gala d'intronisation







































Si vous souhaitez recevoir ces deux documents par courriel, contactez-nous : pantheondessports@gmail.com et nous allons vous les parvenir.

Au plaisir de vous voir le mardi 12 novembre

mardi 17 septembre 2013

Jacques Beauchamp



Né le 4 février 1927 à Saint-Jérôme, Jacques Beauchamp compte presque 45 années d'implication dans le milieu sportif québécois. Directeur des pages sportives du Montréal Matin dès l'âge de 23 ans, il a réussi à faire augmenter l'espace réservé aux sports dans ce quotidien.

Vingt-cinq ans plus tard, il entre au Journal de Montréal en tant que directeur des pages sportives. En 18 mois, le tirage passe de 40 000 à 100 000 copies. Il crée une véritable équipe de journalistes dévouée au sport et à l'avenir de ce quotidien.

Beauchamp a été associé aux Canadiens de Montréal durant presque toute sa carrière de journaliste et chroniqueur sportif agissant même comme gardien de buts du Tricolore durant les pratiques...

Durant ses longues années de journalisme, Jacques Beauchamp ne s’est pas limité seulement au hockey et n’a jamais négligé le sport amateur. Il avait d'ailleurs un immense respect à tous ceux et celles qui pratiquaient le sport pour autre chose que l'argent et ne ratait jamais une occasion de rendre hommage aux bénévoles.

Son esprit positif légendaire et ses valeurs humanistes le portaient à toujours rechercher les qualités de chaque personne qu'il rencontrait.

Membre du Temple de la renommée du hockey depuis 1982 et de l'Ordre du Canada depuis 1986, Monsieur Beauchamp fut sollicité à maintes reprises comme président d'honneur de tournois et conférencier à des galas ou dîners. Il décédait le 17 septembre 1988.

En 1999, Jacques Beauchamp était intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec à titre de bâtisseur.

mercredi 4 septembre 2013

François Béliveau, déjà 10 ans

Il a déjà 10 ans que nous quittait le journaliste François Béliveau. Après avoir travaillé au Nouvelliste de Trois-Rivières et au Métro-Express de Montréal, François Béliveau a oeuvré longtemps à La Presse où il s'intéressa au hockey junior et au sport amateur. Organisateur hors pair, il participa à la mise sur pied du Panthéon des sports du Québec et de l'Association de la presse sportive du Québec.

Voici l'hommage que lui rendait Edgar Théorêt lors de l'intronisation de François Béliveau en 2003.

Lors de son décès, tout a été dit et écrit sur François Béliveau, journaliste sportif à La Presse. Pour nous qui l'avons régulièrement côtoyé, cet amour inconditionnel du sport amateur, ce constant support aux fédérations sportives et aux athlètes amateurs nous auront marqués.

Pour ma part, l'annonce de sa mort m'a bouleversé. Toujours, il m'avait supporté durant ma carrière à la fédération de natation et a été celui qui m'a embarqué dans cette belle galère du Panthéon des sports du Québec. Il a été la bougie qui a non seulement allumé cette flamme qui est notre symbole mais qui l'a maintenue vivante.

La première rencontre avec le ministre des sports du Québec de l'époque, Gaston Blackburn pour l'obtention d'une subvention de démarrage, c'est lui. Ensemble, nous avons rencontré un de ses amis, directeur d'une caisse populaire pour endosser un premier 10 000$. Puis ce fut l'élaboration des règlements généraux, de la mission, des objectifs du Panthéon des sports et du choix de notre devise « Pour que vive notre histoire sportive. »

L'organisation du gala 1991 a été une grande fierté pour lui avec l'intronisation de son idole, Maurice Richard.

Présent assidu au conseil d'administration durant de nombreuses années, François a apporté une vision, de judicieux conseils et un support extraordinaire par ses écrits dans son quotidien.

Lors d'une visite conjointe à Carl Schwende (un autre pionnier, intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports en 2001) qui vivait ses derniers jours, je lui faisais part de mon désir de céder ma place à la tête du Panthéon. François a été convaincant et a insisté pour que je persiste jusqu'à la création du futur Musée des sports du Québec.

François, j'espère qu'avec Carl vous verrez de là-haut à la réalisation prochaine de ce rêve qui vous était si cher.

Notre définition d'un bâtisseur est : Toute personne, autrement qu'à titre d'athlète, qui a contribué de façon exceptionnelle au sport québécois.

François tu es bien de ceux-là. En ce 30 octobre 2003, accepte cette reconnaissance de l'excellence et cette place en tant que bâtisseur au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec.

Merci François,

Edgar Théorêt, président

mercredi 28 août 2013

L’Honorable Jacques Demers, président d'honneur du 23e Gala d'intronisation

Montréal, 28 août 2013 – Le président du conseil d'administration du Panthéon de sports du Québec, Monsieur Jacques Baril est heureux d'annoncer que le 23e Gala d'intronisation, qui se déroulera le 12 novembre prochain au Club de Golf Le Mirage, sera sous la présidence d'honneur de l'Honorable Jacques Demers.

Pour l'occasion, six nouvelles personnalités seront admises au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec : Chantal Petitclerc (athlétisme en fauteuil roulant), Marilou Cousineau (gymnastique), Gary Carter (baseball), John Limniatis (soccer), Peter Stastny (hockey) et Maurice Leclerc (bâtisseur en tennis).

Le Panthéon des sports du Québec a comme mission de reconnaître ceux et celles qui ont marqué l'histoire sportive du Québec. Qu'ils soient athlètes professionnels, Olympiens, journalistes sportifs ou bâtisseurs, leurs exploits témoignent du dépassement dont ils ont fait preuve et de la fierté qu'ils nous insufflent. Être intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec et la reconnaissance par ses pairs pour avoir marqué de façon exceptionnelle l'essor ou le développement du sport au Québec mérite toute notre admiration, et c'est pourquoi il est primordial d'immortaliser ces exploits.

« Jacques Demers est à nos yeux et à ceux de plusieurs, l'image même de cette réussite. L'excellence et le dépassement dont il fait preuve dans le cheminement de sa carrière sont inspirants pour toute la communauté québécoise. Pouvoir compter sur son parrainage à titre de président d'honneur de cette 23e édition est pour nous tous un privilège et un honneur », a mentionné M. Jacques Baril.

Jacques Demers a débuté sa carrière d'entraîneur en 1975 avec les Racers d'Indianapolis de la défunte Association mondiale de hockey. Dans la Ligue nationale, il fut le premier entraîneur des Nordiques de Québec, puis il pilota les Blues de Saint Louis, les Red Wings de Detroit, les Canadiens de Montréal et le Lightning de Tampa Bay. Jacques Demers, qui est le seul entraîneur à avoir reçu le trophée Jack-Adams lors de deux années consécutives (1987 et 1988), a mené le Canadien au triomphe de la coupe Stanley en 1993. En 2009, M. Demers était nommé au Sénat canadien.



Jacques Demers en compagnie de Patrick Roy (intronisé en 2011) et de Me Marcel Aubut (intronisé en 2008). Photo courtoise : Pierre-Yvon Pelletier.
AIDE-MÉMOIRE

QUOI?  23e Gala d’intronisation du Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec

QUAND?  Mardi 12 novembre 2013

OÙ?  Club de Golf Le Mirage. 3737, chemin Martin, Terrebonne


RÉSERVEZ DÈS MAINTENANT!
250,00 $ / personne
2 500,00 $ / table de 10 invités
Places limitées

Pour informations : pantheondessports@gmail.com

Tous ensemble pour que vive notre histoire sportive